Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La Communication médiée par ordinateur ( C.M.O.)

La Communication médiée par ordinateur ( C.M.O.)
Publicité
Archives
27 novembre 2005

Remerciements

J'aimerais signaler que ce blog a été crée parce qu'il nous a été demandé en cours de "Introduction aux nouvelles technologies et à la publication électronique" du Master Sciences du langage GAF, par Mr Florian Pascual. Au début du semestre je n'étais pas sûr que j'aurai de temps et patiance pour sa création. Mais petit à petit, au fil du temps cela m'a vraiment plu et passionné. Voilà pourquoi je tiens à remercier tout d'abord à notre prof, Mr PASCUAL, d'avoir proposé ce travail. Après, je remercie mes collègues qui m'ont pas mal aidé et renseigné sur ce sujet. Et enfin, mais pas en dernière place :), merci à Mme Panckhurst qui m'a introduit et intrigué à la Communication médié par ordinateur via son cours de l'année dernière ( E63MCM L3MCC).

Je voudrais préciser que le blog est peut-être terminé pour la note finale du cours, mais je continuerai à publier des articles concernants la CMO et sachez que j'attends vos commentaires :-)

Publicité
Publicité
27 novembre 2005

La Communication interculturelle par Emilie

Le site lequel je vais tenter d'analyser est celui d'Emilie. Le sujet abordé est la Communication interculturelle. Le lien de la page http://www.robertemilie3034.blogspot.com/

C'est un site de type "blog", dont le contenu/le nombre d'articles évolue. Voilà pourquoi on peut le considérer comme un site dynamique.

Comme je l'ai déjà mentionné plus haut, la problématique diffusée est la Communication interculturelle. Moi même, en tant qu'étranger je me sens concerné par ce type de Communication.

Les remarques que j'ai à signaler font partie plutôt de la Distance opératoire. Je voudrais préciser que cette analyse n'engage que moi et l'auteur peut très bien ne pas en tenir compte! En ce qui concerne la Distance opératoire de la Conception centrée utilisateurs, c'est la distance qui concerne la lisibilité, la suggestivité et les effets visuels d'un site web. On cherche à réduire cette distance pour rendre le document perceptible en optimisant la lisibilité du texte, par exemple. Il y a une chose qui me perturbe dans le blog d'Emilie, c'est l'utilisation de la couleur grise foncée sur un fond noir. Je trouve que ceci rend le texte difficile à lire et fatiguant pour les yeux. Nous avons le sous-titre, la présentation personnelle et les dates de publication des articles en gris foncé.
Je pense aussi que la couleur utilisée pour les Liens est assez "effacée", une nuance de bleu.

Une autre chose que je crois perturbante est la police utilisée pour le sous-titre "Je ne partage pas tes opinions, mais je suis prêt à donner ma vie pour te permettre de les exprimer et de les vivre librement" VOLTAIRE. On aurait pu se servir ici de l'option GRAS, à mon avis, pour souligner l'importance de cette citation.

En ce qui concerne l'architecture de l'information et l'utilisation de l'espace, il y a des articles qui sont bien structurés et d'autres non. Je trouve que l'article "LES TIC ET LA COMMUNICATION INTERCULTURELLE : Développer la coopération et les partenariats euro-arabe au service du dialogue des cultures et des peuples" est bien "espacé", avec des paragraphes bien distincts. Alors que l'article "LES COURANTS" a besoin d'espace entre les paragraphes. C'est pareil avec l'alignation du texte. Certains messages sont alignés, d'autre non.
Et une dernière chose à signaler, qui fait toujours partie de l'organisation de l'information et la lisibilité du site est la structure des articles. Moi personnellement, je préfère que l'article le plus récent soit derrière et non pas au début. J'ai du mal à lire un blog avec la présentation tout en bas de la page.

Des aspects relevants de la Distance articulatoire ou sémantique, je n'en trouve pas. Ceci ne veut pas dire qu'il n'y en a pas ... :)

26 novembre 2005

Sommet mondial sur la société de l’information

logo1.0Le sommet mondial sur la société de l'information est une réunion internationale qui propose et vote un Plan d'action dans le cadre de la gouvernance de l'Internet et des mécanismes de financement. Il se déroule en 2 phases : la première a eu lieu à Génève et la deuxième à Tunis. Son site officiel est le suivant : http://www.itu.int/wsis/index.html

L'article que je vais rédiger fait partie des déclarations et des communiqués de presse de la première phase à Génève. Il a été publié le 10 décembre 2003. Le titre de l'article - "Le Secrétaire général des Nations Unies espère que les jeunes aideront les peuples à construire un monde plus juste et pacifique où chacun aura accès à l'Internet". En fait, c'est un message électronique qui a été envoyé par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, aux étudiants participant à la Réunion internationale des réseaux d'établissements scolaires. annan2002largeEn général, son discours consiste à exprimer une grande fierté de l'évolution du réseau mondial électronique "Internet". Au jour d'aujourd'hui grâce à Internet nous communiquons d'une manière instantanée et synchrone avec des gens de l'autre bout du monde.

Donc ce message est envoyé par Kofi Annan et Tim Berners-Lee de Génève, où ils sont réunis "pour réfléchir à la manière de faire en sorte que les technologies de la communication et de l'information profitent à tous". Ils expliquent son espoir et sa joie de la présence des étudiants participant à la Réunion internationale des réseaux d'établissements scolaires. Ils comptent beaucoup sur les jeunes pour établir des passerelles et créer des terrains d'entente entre les peuples et les pays en utilisant la technologie...

21 novembre 2005

Rapport du sujet а la langue

Il est évident que le langage des texto est loin du « bon français », et l’écriture codifiée a peu de choses à avoir avec le plaisir d’écrire qu’éprouvent les écrivains.

Certains auteurs parlent de la simplification du langage texto par rapport à la langue française. Est-il vraiment le cas ? Certes, il existe une simplification morphosyntaxique indiscutable, au profit de la phonétisation. Mais cette « simplification » exige d’autres compétences qui sont d’ordre des associations. Il n’est pas certain que Victor Hugo trouverait facile à lire les textos de notre époque…

Qu’est ce qu’il en est du rapport du sujet à la langue ? A notre niveau d’études et de réflexion nous ne pouvons que poser quelques questions. Mais cette question nous semble pertinente aujourd’hui, et il serait intéressant de se pencher dessus pour quelqu’un qui n’a pas une vision trop apocalyptique des choses.

Dans le cadre de notre travail nous allons simplement dire que le langage DEM relève certainement autre rapport à la langue que celui encore de nos grands parents. Un rapport probablement plus proche (cette proximité signifie-t-elle moins de respect ?) car locuteurs se permettent de modifier la langue.

Le langage des chats et des sms relève une dimension du jeu avec la langue. Même si écourter le message reste une intention primaire, certaines codage font remettre cela en question : moa est aussi long que moi ; pareil pour kewl (cool). Dans ces deux cas, le codage est visiblement la fin en soi.

Une langue moins normé, plus subjective, ludique, individuelle. Certains n’auront pas de difficulté de le lier à la fameuse « société individualiste ». Pour pouvoir continuer cette réflexion il faudrait se pencher plus du côté de la philosophie et sociologie, voir ce que les auteurs comme Breton, Baudrillard, …….. et d’autres en disent.

21 novembre 2005

SMS et écriture hypertextuelle

Le langage texto est donc dans quelque sorte le sommet du langage de CMO. Un élément qui marque beaucoup ce dernier est l’invention de l’écriture hypertextuelle (sa réinvention plutôt, car le Talmud était encore des siècles avant construit largement sur ce principe). L’écriture hypertextuelle marque une véritable rupture car l’écriture se reposait jusqu’alors sur le principe de linéarité, de suite bien ordonnée selon plusieurs paramètres de mots et de phrases, qui assurent la continuité à l’intérieur de la langue aussi que sémantique. Or, l’écriture hypertextuelle brise cette linéarité au profit de l’associatif et invente une écriture « composite » : à n’importe quel moment on peut brises la linéarité du texte en passant vers un autre texte, puis un autre, avant de retourner au texte premier. Ces passages ne sont pas clandestins. Le lien hypertextuel suppose toujours (si ils fonctionnent bien, bien sûr) un lien sémantique entre les deux. Contrairement au texte classique, où nous sommes obligés de suivre sa temporalité, la logique de son auteur, dans l’écriture hypertextuelle on fabrique notre «texte» soi même, qui suit notre continuité sémantique, selon nos associations. En d’autres termes, l’écriture hypertextuelle brise la coordination interne à la langue du texte et conserve la continuité sémantique.

Le langage des sms est en ce sens une écriture hypertextuelle. La linéarité morphosyntaxique peut être presque absente – pas de ponctuation, de prépositions de marqueurs de temps verbaux, etc. Le message est constitué d’une suite de mots forts en sens, reliés par une continuité sémantique. Le message est compréhensible si le « saut » entre les deux éléments n’est pas très grand : si en lisant le message texto on arrive a retracer la suite associative du producteur. Dans le cas contraire, le message est incompréhensible ou mène à une fausse interprétation.

Publicité
Publicité
21 novembre 2005

La communication et son support

En observant les écarts qu’a le langage texto avec le français il serait légitime de se poser la question en quelle mesure et comme et est ce que le support influence la communication ?

Evidemment, nous n’allons pas répondre à cette question, elle est trop vaste et touche a de nombreux domaines qui ne sont pas liés à la communication comme la philosophie, psychologie et sociologie. Voici juste quelques réflexions qui portent sur le sujet.

Le langage sms n’est pas une invention en soi, il prend ses sources avant tout dans la CMO (les chats entre autre) mais est en quelque sorte amplifiée à cause des contraintes technologiques. Il serait faux de les négliger : la taille fixe d’un message de 160 symboles, le non confort de composition de messages sur le clavier téléphonique poussent à réduire la taille de message.

Autre chose est l’essence même de communication par texto – par opposition aux conversations téléphoniques, ils sont conçus et utilisés dans la majorité pour transmettre une information courte, instantané, qui peut être compréhensible et acceptable (voir souhaitable) sans le contact plus personnel d’une conversation téléphonique. D’où le contenu avant tout à visée informative. En même temps, cette information ne doit pas être trop important ou compliqué, car à travers les texto nous ne contrôlons presque pas la réception du message, contrairement à la conversation téléphonique, qui offre beaucoup plus d’indices sur la rétroaction de l’interlocuteur.

L’élément de l’interface, aujourd’hui présent dans tous les appareils de téléphone mobile, un procédé d’écriture rapide « t9 », va au premier regard au contraire de la logique d’abréviation et de codification. Les personnes qui utilisent ce procédé tendent à écrire des messages plus proches au français correct. Mais on remarque que si cela permet de conserver la morphologie plus correcte, ce n’est pas toujours le cas pour la syntaxe. En effet, même si le « t9 » permet d’écrire les mots correctement, il n’empêche pas de sauter les éléments redondants de la langue (donc qui n’apportent pas le sens supplémentaire). Dans l’exemple Ce soir je suis malade et reste à la maison c’est le pronom je qui manque. Egalement on peut repérer les fautes qui relèvent des erreurs de manipulation du « t9 » : LA VESTE EST TROP CELLE MERCI BEAUCOUP. Dans cette phrase celle tient place pour le mot belle – pour écrire ces deux mots les manipulations à faire sont les mêmes (touches 2-3-5-5-3), la faute tient de ce que b et c sont placés sur la même touche 2 et les deux mots existent en français. Dans cette catégorie de fautes on trouve souvent (pas dans notre corpus) le le à la place de je, et des formes verbales erronées, par exemple un accent manquant, etc.

17 novembre 2005

Le langage sms en Bulgarie

J'explique ceci parce qu'en Bulgarie le langage Internet (chats, forums, mails ) est considéré comme "le grand frère" du langage sms. Au niveau d'orthographe, il n'y a pas de différence entre les deux.

On y trouve la fonction sémiographique ( comme dans le langage sms français ) : elle consiste à réduire le nombre de lettre dans un mot. Par exemple le mot "zdravei" qui signifie "salut", est compressé en "zdr". On y trouve aussi la fonction épelative : les lettres de l'alphabet ont une dénomination qui ne correspond pas forcément à la fonction phonographique. L'avantage ici c'est de réduire le coût phonographique. C'est-à-dire, une lettre peut représenter deux phonèmes à la fois. Exemple : en bulgare on dit "ka si" pour demander "ça va", en langage sms on va écrire "k si".

Quelque chose de très intéressant en Bulgarie est l'utilisation de chiffres à la place de lettres toujours pour pouvoir réduire la longueur et "gagner" de place ( vu la limite de caractères dans un Texto ). Les chiffres "4" et"6" remplacent les sons "tch" et "ch". Par exemple : "vdigach" qui veut dire "lever" va être compressé en "vdiga6".   banner_consumer_12736151

Et une dernière remarque qui me semble importante est l'absence totale de ponctuation. Les bulgares tapent un sms sans point, sans virgule, sans exclamation ou interrogation. C'est une tendance assez paradoxale pour moi, parce que le manque de ponctuation dans un énoncé rend sa lisibilité et compréhension difficile. La seule explication "crédible" pour moi, pourrait être le manque de temps et le fait d'être toujours pressé quand on écrit un texto.

En comparaison avec le D.E.M. français, le discours électronique médié bulgare apparaît bien avant. Le réseau mondial "internet" fait partie de la vie des bulgares depuis des années 90. Ce qui est intéressant ici, c'est sa différente utilisation par rapport aux français. Les bulgares se servent d'Internet pour pouvoir communiquer entre eux, jouer en ligne, naviguer… Alors qu'ici en France, l'Internet fait plutôt partie de l'enseignement (les formations à distance ) et de la vie des entreprises pour améliorer leur gestion et fonctionnement. Ce n'est toujours pas le cas en Bulgarie.

17 novembre 2005

La politesse "électronique"

hnokia_tomtom_vignetteLe SMS n’est ni un discours synchrone ni asynchrone. On peut le considérer comme un mélange des deux à la fois. Discours synchrone veut dire une conversation synchronisée en temps réel. Exemple d’un tel type de discours est le tchat électronique. Deux personnes communiquent via deux ordinateurs interposés et la connexion Internet. Pourquoi on ne peut pas intégrer le SMS dans la communication synchrone (synchronisée) ? C’est vrai que l’expéditeur et le destinataire d’un SMS sont en relation en temps réel mais jusqu’à la réception du Texto le destinataire n’est pas au courant de l’intention de son expéditeur de communiquer. De plus, très souvent on répond à un SMS dans un certain temps et non pas de suite. Alors que chez les tchats les deux internautes rentrent dans une messagerie instantanée avec la claire intention de communiquer de façon synchronisée.

hparam7610_vign En même temps on ne peut pas considérer le Texto comme un discours asynchrone. Des fois, les deux locuteurs « rentrent » en communication via les SMS et le temps de réception est réel. Ils envoient et ils se répondent en même temps, ils créent une sorte de mini-tchat.

Tout ceci pour dire que la politesse dans le langage SMS (comme beaucoup d’autres éléments de ce type de discours) connaît une incroyable diversité. Il n’existe pas un modèle standard pour pouvoir l’analyser et repérer ses tendances. Et justement le fait que le Texto est une communication à la fois synchrone et asynchrone contribue fortement à cette hypothèse.

Après avoir analysé un corpus de SMS, j'ai constaté que les formules de politesse apparaissent justement quand il y a une sorte de dialogue en temps réel, c’est-à-dire quand la conversation est synchronisée. Il y a cinq cas pareils dans le corpus. Dans ces cinq mini - dialogues via des SMS on trouve des ouvertures de politesse (comme « Hello », « Salut ») et des questions de salutation (comme « comen va tu ? », « Comment ca va ? »). On remarque une tendance ici qui est d’emprunter des ouvertures des autres langues, surtout l’anglais (« Hi », « Hello », « Ola »…). Utiliser des anglicismes dans la Communication médiée par ordinateur n’est pas nouveau. Ceci prouve, une fois de plus, que le Texto est la conséquence d’un langage déjà existant, qu’est le langage du chat et des forums d’Internet.

hvignette_ngage_paysage1

En ce qui concerne la question de politesse des SMS asynchrones, ce n’est pas la même chose. Les Texto qui ne visent pas une réponse immédiate, paraissent assez « secs », impolis, transgressifs sur les règles élémentaires de bienséance. Ils ont tendance à alléger ou à supprimer les formules de politesse, à aller à l’essentiel, à oser un simple « ok », à avoir recours aux abréviations. Ceci peut instaurer une distance, une certaine agressivité, un certain manque de proximité et de relation humaine entre les deux utilisateurs de SMS. On ne trouve presque pas de minimisations pour éviter les Actes menaçants pour la face (FTA - Face Treating Actes). Il n’y a que deux exemples de SMS qui essayent d’échapper à la FTA :

« excuz moi de te demander si tard, mais est ce ke tu va o tutorat demain matin? Bisou »

« coucou natalia, ça va? tu c, les secrétaire ont di kon 2vé etre juste 2 pour les inscription o bureau alor ça marangeré 2 pa le fair 2main kom ça je peu rentrer 2 mende ke 2 main. kar ça me fai partir tot sinon ojourdui et on risk davoir des bouchons... ça te dérange ou pa? repond ok ou non.biz »!

Ce qui est intéressant aussi, ce sont les salutations finales d’au revoir (les clôtures). Paradoxalement ils y sont assez souvent dans les deux types de SMS (synchrones et asynchrones). Dans les 80% des Texto de notre corpus, nous avons « Bisous », « Bizz », « Bone Soirée », «Bises », « tchao tchao » et ainsi de suite. On constate une tendance d’utiliser plus souvent « bises » ou « bisous » comme salutations finales, à la place d’  « au revoir » ou de « bonne journée » par exemple.

17 novembre 2005

La ponctuation dans le langage du SMS

img00085941

Une des règles du langage SMS exige d’être efficace, clair, précis... Voilà pourquoi très souvent, la ponctuation dans un Texto est jugée inutile.

Le signe de ponctuation le plus évité est le point. Le nombre de SMS de notre corpus sans point est assez important - 51, la quasi moitié. A part la règle de faire court et précis, la raison pour laquelle on ne l’utilise pas est le fait que le point manque de sens en soi. Ce signe de ponctuation marque la fin d’un énoncé et c’est pourquoi nous avons l’impression, quand il est mis à la fin du SMS (même si c’est très rare) que ce dernier a une double fin.

Ce n’est pas pareil avec les autres signes de ponctuation, comme le point d’exclamation ou d’interrogation (« ! » et « ? »). Ils so

nt bien présents dans le langage du Texto. Leur forte utilisation, nous la justifions avec le fait qu’ils ont un sens implicite. Très souvent ils sont employés d’une façon répétitive et ils sont transformés en marqueurs de para verbal: le « Quoi ?!?! » n’est pas le même que « Quoi »… On utilise trois points d’exclamation ou bien trois points d’interrogation au lieu d’un pour souligner un état de surprise très fort.

Il y a un autre exemple où le sens des signes de ponctuation est détourné. On les utilise pour créer des signes visuels en forme d’un ours, d’un cœur, d’une cigarette et ainsi de suite. La fonction première de la ponctuation est transformée en fonction graphique.

Je tiens à signaler que les tendances, par rapport à la ponctuation, qui étaient mentionnées plus haut peuvent changer, varier, se mélanger. La ponctuation ne fait pas exception des autres éléments du langage du SMS. Tout, dans ce type de discours est temporaire et transformable avec le temps. Voilà pourquoi nous ne pouvons faire que des hypothèses qui seront difficilement confirmées. Ou bien ce sont des hypothèses/tendances actuelles, qui se confirment sur le moment, mais qui se contredisent plus tard, avec le temps.

Nous rencontrons aussi des signes de ponctuation qui tentent de retranscrire des émotions. Ce sont des occasions où la règle de faire court est transgressée. C’est, par exemple, le cas des smileys. La séquence « :-) » traduit un sourire (à lire la tête penchée vers la gauche).

17 novembre 2005

LE LANGAGE DU TEXTO

img2Je voudrais aborder le sujet du langage du SMS, même s'il ne fait pas forcément partie de la C.M.O. Moi, personnellement, je considère ce type de discours comme le sommet/la conséquence de la Communication médiée par ordinateur. Dans les articles suivants, je tâcherai d'expliquer où le SMS et les tchats d'internet se rejoignent et où ils se dispersent. Et ensuite, est-ce qu'ils influencent la langue française vers un orthographe nouveau, jeune, original...

8 novembre 2005

La C.M.O. - 2 articles d'actualité

1. Le premier article est publié le 11 Octobre 2005 dans "Le Monde.fr" : http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=919056

Elections municipales : l'Estonie vote via Internet

L'Estonie est le premier pays qui a organisé des votes par ordinateur. De luindi au mercredi les gens ont eu la possibilité de voter via Internet de leur maison ou bureau. Et ceux qui n'ont pas voulu ou n'ont pas pu, ils ont eu la possibilité de voter avec le bulletin traditionnel le dimanche de la même semaine.

2. Le deuxième article est publié le 12 Octobre 2005 toujours dans "Le Monde.fr" : http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=919086

Les messageries instantanées Microsoft et Yahoo! bientôt compatibles

C'est un article qui annonce l'accord entre deux fournisseurs de messageries instanées Yahoo et MSN Messenger de se mettre en relation et de permettre aux utilisateurs de leurs messageries de communiquer entre eux. Il s'agit "du premier accord d'interopérabilité" entre deux fournisseurs de ce type de technologie pour communiquer par écrit en temps réel, ont affirmé les deux groupes dans un communiqué commun.

8 novembre 2005

Sites qui abordent le domaine de la C.M.O.

1.http://www.limsi.fr/Individu/jps/enseignement/examsma/2002/ripochepoulain/

C'est un site qui s'intéresse à l'état de l'art sur les collectifs humains médiée. Les auteurs du site sont Laure Poulain et Gabriel Ripoche.
Une des orientations abordées est justement la Communication médiée par ordinateur. Le lien précis de cet article est le suivant :

http://www.limsi.fr/Individu/jps/enseignement/examsma/2002/ripochepoulain/#SECTION00041000000000000000

L'article commence avec une petite historique et définition de ce domaine. D'après les auteurs du sites, la CMO s'attache de plus en plus aux interactions existant au sein de la triade humain-machine-humain. Ce qui est important ici, c'est de prendre en compte la dimension langagière des échanges. Il y a une équipe de recherche "Langage&Travail" qui a fait des recherches sur cette problématique. L'équipe a confirmé l'importance du langage dans les processus coopératifs. Les aspects conversationnels sont le privilège entre les membres d'un groupe social. Laure Poulain et Gabriel Ripoche ont choisi de considérer les aspects conversationnels de façon transversale, mais sans oublier l'importance pratique et théorique des aspects langagiers dans la Communication médiée par ordinateur.

2.http://www.december.com/cmc/info/

This web helps you explore computer-mediated communication (CMC); here, you'll find organized and annotated links to Web sites about information sources related to CMC technology, use, and study, with an emphasis on Internet-based CMC. You can view and link to this information in a variety of ways, and your suggestions are welcome.There are a lot of links ( information sources and study centers about the CMC ) which you must to use to navigate and access this information. The editor of this site is John December.

3 novembre 2005

Les nouvelles formes de communication écrite

email1La planète n’a jamais autant écrit. Les prédictions alarmistes des années 1970-80, qui voyaient la disparition de l’écrit avec l’invasion de la télévision et du téléphone, se sont révélées totalement erronées, et l'on assiste depuis quelques années à une véritable explosion des nouvelles formes de communication écrite (NFCE) : Web, e mails, forums, chats, IRC, SMS, blogs, etc. Pour ne citer que quelques chiffres :

  • Les moteurs de recherche Google, Yahoo, MSN, etc. inhttp://aixtal.blogspot.com/dexent plusieurs milliards de pages, ce qui ne représente qu'une petite partie du Web (on estime sa taille totale à plusieurs centaines de milliards de pages).
  • Le nombre de SMS échangés par jour à travers la planète a dépassé le milliard (près de 130 millions de SMS ont été envoyés pour la seule journée du 1er janvier 2005 en France).
  • Confidentiels il y a quelques mois, les blogs (journaux personnels sur Internet) se comptent désormais par millions (il se crée un blog toutes les 6 secondes à travers le monde).

L’une des caractéristiques les plus frappantes des NFCE est leur déviance par rapport à l’écrit classique, à la fois par le relâchement des contraintes typographiques et orthographiques habituelles et par l'émergence spontanée d'un langage « texto » composé d'un ensemble de procédés d'abréviation et de phonétisation qui en rend la lecture parfois quasi impossible pour les non-initiés.

3 novembre 2005

Un nouveau discours électronique médié

palmv_stand_scheduling_md_wht2Quand l’ordinateur est utilisé pour le courriel, les forums de discussion et les chats, en tant qu’outil permettant la communication entre individus, il devient un véritable médiateur ; son utilisation modifie notre discours et ainsi notre façon de communiquer avec autrui. Émerge alors un nouveau « genre de discours », le « discours électronique médié (DEM) ». Le DEM contient des marques linguistiques et extra-linguistiques qui lui sont propres et il entre dans le cadre plus global de la « communication médiée par ordinateur » (C.M.O.). Nous continuons à préférer cette appellation — qui se rapproche à CMC (Computer-Mediated Communication) en anglais (Herring, 1996) — plutôt que « communication (écrite) médiatisée par ordinateur » (Marcoccia 2000) ou « Netspeak » (Crystal 2001), ou encore « nouvelles formes de communication écrite » (Guimier de Neef & Véronis 2004), « communication électronique scripturale » (Anis 2002), « communication électronique » (Anis, de Fornel, Fraenkel 2004), etc.

24 octobre 2005

La C.M.O.

coucher_de_soleilLa notion de Communication Médiée par Ordinateur (CMO) est apparue dans le milieu universitaire au début des années 1980 pour désigner l'ensemble des modalités de communication s'effectuant via la machine. L'apparition de ce concept s'accompagnait d'une tendance croissante à reconsidérer l'ordinateur comme un "médium" plutôt que comme un "outil".

Aujourd'hui, le terme de CMO recouvre une réalité vaste et complexe, tant du point de vue des paradigmes que des technologies impliquées. Dépassant le cadre de l'interaction homme-machine, la CMO s'attache de plus en plus aux interactions existant au sein de la triade humain-machine-humain. La part croissante de la dimension sociale dans les interactions que la machine entend prendre en charge, dans les domaines du travail comme dans celui de l'apprentissage assisté par ordinateur a conduit logiquement à prendre en compte la dimension langagière des échanges.

Source : http://www.limsi.fr/Individu/jps/enseignement/examsma/2002/ripochepoulain/

24 octobre 2005

L'administrateur

dsc034354Je m'appelle Kaloyan Filipov et je suis étudiant en Master1 Sciences du langage, spécialité Gestion des apprentissages, connaissances et de la formation ouverte et à distance. Je me suis inscrit dans ce Master puisque je m'intéresse et je me sers vivement des Nouvelles Technologies d'Information et de Communication. Ce sont des "outils" de plus en plus indispensables dans l'enseignement supérieur, voire même dans la vie sociale.


INTRODUCTION

A partir des années 90, nous sommes témoins d'une véritable explosion des Technologies d'Information et de Communication (TIC) via Internet. Avec cette émergence des TIC, l'information est de plus en plus accessible, au risque parfois de ne pas être pertinente. L'ordinateur en tant q'un moyen de diffusion de l'information, joue sur notre comportement, notamment sur notre discours. Notre façon de communiquer change.

Via les TIC nous avons accès à des nouvels outils de communication. C'est le cas du courrier électronique, les forums, les chats.
Le courrier électronique est le moyen de communication le plus utilisé sur Internet. Il permet à deux personnes de communiquer à travers deux ordinateurs interposés. Le cé et les forums sont des outils de communication dont nous devons mettre à jour pour pouvoir recevoir le message. C'est-à-dire la communication est asynchrone - ne se passe pas en temps réel. Les deux personnes ne sont pas obligés  d'être devant les ordinateurs en même temps. Le message sera quand même envoyé et reçu. Alors que chez les chats électroniques la communcation est synchronisée - les deux ou plusieurs personnes sont devant leurs écrans en même temps et discutent "en direct".

Au début des années 90, avec l'apparition du cé, nous avons eu du mal à nous y adapter pour des diverses raisons. Tout d'abord il faisait partie des nouvelles technologies de communication et nous avons mis du temps pour intégrer les différentes manipulations.

Ensuite, beaucoup d'entre nous ont trouvé un certain manque de proximité et de relation humaine dans ce type de communication. Ceci est dû, à mon avis, au manque de marques para-verbales ou non-verbales qui sont des régulateurs dans une siuation conversationnelle. L'intonation, le regard, la gestualité n'existent pas dans cette forme de discours, ce qui contribue à la rendre "sèche" et impersonnelle. Certains sites créateurs de mails ont intégré pour cette raison des "binettes" ou "smileys" qui correspondent à un dessin présentant la forme d'un visage dont l'expression traduit l'état d'esprit de l'internaute expéditeur ( ex: " :) " = sourire ).                       

Source :  http://www.univ-montp3.fr/praxiling/~rachel/spip/                                             

Publicité
Publicité
Publicité